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La Mongolie dans la mondialisation
La Chine : le géant de la pollution devient-il un grand des énergies vertes ?
Le 1er janvier 2018, la Chine, première destination mondiale pour le recyclage, a décidé de restreindre ses importations de déchets. Cette action, qui n’a pas manqué de bouleverser le marché mondial du recyclage, montre que la république populaire s’est en quelques années imposée comme un nouveau « géant vert ». Bref tour d’horizon sur l’envol environnemental chinois, et ses limites.
Un pays en pleine transition énergétique
Sa population, qui s’établit en 2018 a 1 395 203 400 habitants, fait de la Chine le pays le plus peuplé au monde, mais également un des plus énergivores. Pour pallier aux besoins énergétiques de plus en plus importants d’une population et d’une économie en pleine croissance, le pays se tourne aujourd’hui vers les énergies vertes.
La Chine affiche ainsi un joli palmarès : depuis 2016, elle est le premier producteur d’énergie éolienne et hydraulique. Ces deux modes de production fournissaient respectivement en 2015, 3,2% et 20% de l’électricité du pays. La Chine multiplie les projets pour rester sur le podium mondial des énergies renouvelables. Ainsi, en 2015 a débuté la construction de la ferme éolienne chinoise le plus puissante, sur la petite île de Nanri. La région du Tibet est le sujet de nombreuses convoitises de la part du pays, du fait de son grand potentiel photovoltaïque et hydraulique. En 2014, le plus important barrage de la région, le barrage Zanghmu dam, a pris pied sur le fleuve Brahmapoutre. La construction de ce barrage a suscité de nombreuses inquiétudes, notamment des régions en aval, redoutant l’impact de cet édifice sur le fleuve.
De nombreux défis restent à relever
Mais la Chine possède également des records moins réjouissants : elle est, paradoxalement, le premier émetteur de gaz à effet de serre, représentant à elle seule 25% des émissions mondiales de CO2. La pollution atmosphérique - qui cache le ciel des grandes métropoles chinoises - cause la mort prématurée de 3 millions de chinois chaque année. De plus, le fleuve jaune, 2e fleuve le plus long de Chine et principale source d’eau de Shanghai, arbore tristement le titre de 3e fleuve le plus pollué du monde. Cette pollution peut être expliquée par l’intense croissance économique et démographique chinoise, difficile à contrôler. A tous ces maux vient enfin s’ajouter la corruption : la Chine est le principal importateur de produits braconnés, et le principal importateur de bois, souvent issu d’exploitations illégales.
Pékin s’est visiblement engagé dans une transition énergétique soutenue, devenue un de ses principaux objectifs pour les années futures. Mais il reste encore d’innombrables défis à soulever pour que la Chine puisse se vanter d’être un « pays vert ».
Sources : Magazine Carto, PopulationData, Geni.org, researchgate, nature.com, FranceTvInfo